jeudi 25 décembre 2008

reda didy

mardi 28 octobre 2008

sanaa moustahi et hakima meslahi et jamal de3nachi et houcine tahiri






les chompion avec son antraineur elmahi bouabid mailleur entraineur au maroc avec la 1er place au maroc deux fois au chompionat du maroc et autre fois au championat des championts avec le champion houcine tahiri et jamal deenachi et sanaa moustahi en fin j espère une bonne continuation a Mr bouaabid lmahi avec les championts

houssine tahiri medaille d'or au chmpionat des chmpions 2008

samedi 25 octobre 2008

Stage d'arbitrage international de taekwondo




La fédération Mondiale de Taekwondo a organisé la 62ème Cours de recyclage et la 52ème séminaire d’arbitrage de compétition à Niamey en Niger du 26 au 29 juin 2008.
Sous la direction du Mr le président du comité mondial d’arbitrage HONG KI KIM et Mr JAE LEE comme assistant
Le Maroc a participé avec deux éléments :
1- De Kénitra, Mr Said ANIBA a participé à la 62ème (Cours de recyclage). Appartenant à AL-QODS TAEKWONDO ASSOCIATION
2- De Rabat, Melle Majda ZAHRANI a participé à la 52ème (séminaire international d’arbitrage de compétition). Appartenant au F.A.R

Ghizlaine Toudali, l’outsider


C’est précisément là où Ghizlaine Toudali découvre le taekwondo. Il avait à peine 9 ans, lorsqu’il commença à fréquenter les salles de sport. «Mon grand frère pratiquait du taekwondo, c’est grâce à lui que j’ai découvert ce sport. Un jour, je l’ai accompagné à la salle de sport, c’est là où j’ai suivi pour la première fois une rencontre de taekwondo. Juste après, j’ai décidé de le pratiquer. Il faut dire qu’à l’instar de toutes les filles, j’ai décidé au début de pratiquer le taekwondo pour me défendre, mais petit à petit, je me suis trouvé incapable de laisser tomber.


Le taekwondo est devenu tout pour moi», nous confie Ghizlaine. Encouragée par sa famille, Ghizlaine se penche alors sur sa nouvelle passion. Sociétaire de l’association Wifak, la jeune fille attire vite l’attention des observateurs. En effet, en peu de temps, Toudali a réussi à rafler bon nombre de médailles dans différentes compétitions. «Je me rappelle très bien de cette période, c’était vraiment incroyable. J’arrivais à gagner deux médailles par année chez les petites et les grandes».

Championnats, coupes du Trône, tournois nationaux et internationaux, Ghizlaine était toujours là pour occuper les premières places.
Elle a pu récolter 16 médailles en un temps record. Malgré tous exploits, Ghizlaine n’a pas été sollicitée par l’équipe nationale. «A l’époque, il y avait d’autres championnes confirmées qui faisaient partie de notre équipe nationale. Il fallait attendre mon tour». Toudali ne va pas attendre longtemps, puisqu’on fait appel à elle en 2000 pour intégrer la sélection nationale. Commence alors une nouvelle page dans la carrière de la jeune femme. Consciente de la lourde tâche qui l’attend, Ghizlaine fournit un effort considérable pour confirmer la place qu’elle a eue. C’est ainsi qu’elle participe à plusieurs tournois organisés en Afrique et en Europe. Toujours au rendez-vous, la jeune sportive réussit -comme d’habitude- à attirer les regards. Malgré son jeune âge, Ghizlaine arrivait toujours à tenir tête aux grandes taekwondistes africaines ou européennes. Médaille d’or aux Jeux arabes en Algérie et en Belgique, médaille d’argent à Madagascar, deux médailles de bronze au Canada et en Allemagne….

En un mot, Toudali a bien représenté le taekwondo national. «C’est vrai que j’ai gagné plusieurs titres, mais je pense que ma qualification aux Jeux Olympiques de Pékin reste un exploit. En fait, c’était un rêve pour moi de participer à un événement pareil ». Avec Mouna Benabderrassoul, l’autre qualifiée aux J.O, Ghizlaine constitue un vrai tandem de choc. « Mouna est une amie de longue date.
C’est une grande championne, toujours prête à donner un coup de main à ses collègues. C’est ainsi, qu’elle me donne tout le temps des conseils, qui, j’en suis sûre, me seront d’une grande utilité lors de la compétition». Parfaitement intégrée au sein de l’équipe nationale, Ghizlaine est confiante quant à la participation marocaine à Pékin. «Nous pourrions très bien avoir trois médailles lors de ces Jeux Olympiques. Nous avons un bon niveau et nous nous sommes bien préparés pour ce rendez-vous». D’ailleurs, Toudali vient d’achever un stage de préparation d’un mois. Une concentration qui a eu lieu aux Emirats Arabes Unis.

Ghizlaine n’a pas oublié de travailler le côté psychique. «Je mets beaucoup l’accent sur le côté psychique, mais cela a un effet incroyable sur la personne. Il y a également ce problème de trac que je dois vaincre à tout prix». A quelques jours de la date fatidique, Ghizlaine qui participera dans la catégorie de -47kg, essaie de tout effacer et de se concentrer surtout sur les préparations. «Vous savez, je ferai de mon mieux pour remporter une médaille aux J.O. Il faut que je sois à la hauteur des aspirations du public marocain». Après Pékin, la native de Fquih Ben Saleh entamera une nouvelle étape dans sa vie. Mariée récemment, Ghizlaine rejoindra son mari en Italie. Serait-il la fin de la carrière sportive de Toudali ? «Je ne le pense pas. C’est vrai que c’est de concilier entre ma vie familiale et le sport, mais je vais essayer de m’entraîner régulièrement et surtout de participer au maximum de tournois». D’ici là, espérons que Ghizlaine Toudali sera au rendez-vous à Pékin. Bonne chance.

interviw avec hassan ismaili derecteur technique de l'equipe ntaionale de taekwondo marocain


Hassane Ismaïli : Je suis Directeur technique et entraîneur de l'équipe nationale marocaine de Taekwondo depuis 1999, anciennement champion national de la discipline. Wafin.be: Quel état des lieux faites-vous du sport du Taekwondo au Maroc ?

Hassane Ismaïli : Le taekwondo au Maroc a atteint une étape de célébrissime au niveau mondial, nous sommes considérés comme une nation qui a son mot à dire dans le domaine. Nous avons trois athlète (sur 4) qui se sont qualifiés aux Jeux Olympiques: Abdelkader Zrouri, Mouna Beabderrassoul et Ghizlane Touzani. C'est la troisième participation depuis les jeux de Sidney que nous participons avec 3 athlètes, alors qu'il n'est permis de participer qu'avec 4 athlètes dans la discipline par le Comité Olympique International, ce qui est donc un vrai exploit pour le Maroc. Dernièrement le Maroc s'est classé premier au niveau africain, avec 28 nations participantes, et a obtenu la deuxième place au niveau du classement des Jeux Panarabes en Egypte face à 22 pays arabes. En somme, on peut répertorier le Maroc parmi les nations fortes dans la discipline du Taekwondo. Mais notre souhait et aspiration c'est d'améliorer le classement de l'équipe nationale au rang mondial, puis accéder au podium lors des Jeux Olympiques de Pékin et enfin obtenir la médaille d'or lors des Jeux Olympiques de Londres. Pour le moment, nous restons modestes, et nous ne visons que l'accès au podium, c'est-à-dire à l'une des 3 premières places.

Wafin.be: La génération des champions actuels est vouée à passer le relais un jour ou l'autre, qu'en est-il de la relève ?

Hassane Ismaïli : Certainement il y'en a, nous avons beaucoup de bons profils de champions en germe. Nous avons au moins 5 championnats et compétitions majeurs au Maroc, la Coupe de l'Ambassadeur de Corée, Championnat national, Championnat des jeunes, Championnat des juniors, des diablotins, Coupe du trône et Championnat des champions … Nous avons à peu près 30 000 athlètes qui pratiquent le Taekwondo, nous avons près de 540 clubs partout au Maroc, avec une concentration des clubs les plus performants au centre du pays (Casablanca, Rabat, Meknès …).

Wafin.be: Apparemment, les athlètes souffrent d'un manque de financement nécessaire pour le bon déroulement de leurs préparatifs …

Hassane Ismaïli : Vous savez, ce problème financier est la réalité de toutes les disciplines sportives au Maroc, à part le football et peut-être aussi l'athlétisme. En vérité, c'est sur l'athlète que se focalisent les caméras, c'est lui qui est visible, défend le titre et hisse le drapeau national, il y a l'entraîneur, le Président, le comité de la Fédération, etc. mais c'est l'athlète qui prend sur ses épaules la pénible tache de représenter la discipline nationale lors des rencontres internationales. C'est donc cet athlète qui est le dynamo ou le moteur de chaque discipline, et on manque terriblement d'une politique efficace au Maroc pour bien prendre soin de cet athlète, de le parrainer comme il faut, de manière directe et efficace. Les moyens financiers sont nécessaires pour la pérennité du sport national dans les rencontres internationales, et il devient urgent de réfléchir à en dégager suffisamment pour passer à un rang de professionnalisme digne de ce nom.

Wafin.be: Un mot de la fin …

Hassane Ismaïli : J'espère de tout cœur que les années à venir verront de meilleurs jours pour le sport au Maroc.



© Wafin.be, Interviews réalisées par l'équipe Wafin, 07 Avril 2008.