jeudi 25 décembre 2008

reda didy

mardi 28 octobre 2008

sanaa moustahi et hakima meslahi et jamal de3nachi et houcine tahiri






les chompion avec son antraineur elmahi bouabid mailleur entraineur au maroc avec la 1er place au maroc deux fois au chompionat du maroc et autre fois au championat des championts avec le champion houcine tahiri et jamal deenachi et sanaa moustahi en fin j espère une bonne continuation a Mr bouaabid lmahi avec les championts

houssine tahiri medaille d'or au chmpionat des chmpions 2008

samedi 25 octobre 2008

Stage d'arbitrage international de taekwondo




La fédération Mondiale de Taekwondo a organisé la 62ème Cours de recyclage et la 52ème séminaire d’arbitrage de compétition à Niamey en Niger du 26 au 29 juin 2008.
Sous la direction du Mr le président du comité mondial d’arbitrage HONG KI KIM et Mr JAE LEE comme assistant
Le Maroc a participé avec deux éléments :
1- De Kénitra, Mr Said ANIBA a participé à la 62ème (Cours de recyclage). Appartenant à AL-QODS TAEKWONDO ASSOCIATION
2- De Rabat, Melle Majda ZAHRANI a participé à la 52ème (séminaire international d’arbitrage de compétition). Appartenant au F.A.R

Ghizlaine Toudali, l’outsider


C’est précisément là où Ghizlaine Toudali découvre le taekwondo. Il avait à peine 9 ans, lorsqu’il commença à fréquenter les salles de sport. «Mon grand frère pratiquait du taekwondo, c’est grâce à lui que j’ai découvert ce sport. Un jour, je l’ai accompagné à la salle de sport, c’est là où j’ai suivi pour la première fois une rencontre de taekwondo. Juste après, j’ai décidé de le pratiquer. Il faut dire qu’à l’instar de toutes les filles, j’ai décidé au début de pratiquer le taekwondo pour me défendre, mais petit à petit, je me suis trouvé incapable de laisser tomber.


Le taekwondo est devenu tout pour moi», nous confie Ghizlaine. Encouragée par sa famille, Ghizlaine se penche alors sur sa nouvelle passion. Sociétaire de l’association Wifak, la jeune fille attire vite l’attention des observateurs. En effet, en peu de temps, Toudali a réussi à rafler bon nombre de médailles dans différentes compétitions. «Je me rappelle très bien de cette période, c’était vraiment incroyable. J’arrivais à gagner deux médailles par année chez les petites et les grandes».

Championnats, coupes du Trône, tournois nationaux et internationaux, Ghizlaine était toujours là pour occuper les premières places.
Elle a pu récolter 16 médailles en un temps record. Malgré tous exploits, Ghizlaine n’a pas été sollicitée par l’équipe nationale. «A l’époque, il y avait d’autres championnes confirmées qui faisaient partie de notre équipe nationale. Il fallait attendre mon tour». Toudali ne va pas attendre longtemps, puisqu’on fait appel à elle en 2000 pour intégrer la sélection nationale. Commence alors une nouvelle page dans la carrière de la jeune femme. Consciente de la lourde tâche qui l’attend, Ghizlaine fournit un effort considérable pour confirmer la place qu’elle a eue. C’est ainsi qu’elle participe à plusieurs tournois organisés en Afrique et en Europe. Toujours au rendez-vous, la jeune sportive réussit -comme d’habitude- à attirer les regards. Malgré son jeune âge, Ghizlaine arrivait toujours à tenir tête aux grandes taekwondistes africaines ou européennes. Médaille d’or aux Jeux arabes en Algérie et en Belgique, médaille d’argent à Madagascar, deux médailles de bronze au Canada et en Allemagne….

En un mot, Toudali a bien représenté le taekwondo national. «C’est vrai que j’ai gagné plusieurs titres, mais je pense que ma qualification aux Jeux Olympiques de Pékin reste un exploit. En fait, c’était un rêve pour moi de participer à un événement pareil ». Avec Mouna Benabderrassoul, l’autre qualifiée aux J.O, Ghizlaine constitue un vrai tandem de choc. « Mouna est une amie de longue date.
C’est une grande championne, toujours prête à donner un coup de main à ses collègues. C’est ainsi, qu’elle me donne tout le temps des conseils, qui, j’en suis sûre, me seront d’une grande utilité lors de la compétition». Parfaitement intégrée au sein de l’équipe nationale, Ghizlaine est confiante quant à la participation marocaine à Pékin. «Nous pourrions très bien avoir trois médailles lors de ces Jeux Olympiques. Nous avons un bon niveau et nous nous sommes bien préparés pour ce rendez-vous». D’ailleurs, Toudali vient d’achever un stage de préparation d’un mois. Une concentration qui a eu lieu aux Emirats Arabes Unis.

Ghizlaine n’a pas oublié de travailler le côté psychique. «Je mets beaucoup l’accent sur le côté psychique, mais cela a un effet incroyable sur la personne. Il y a également ce problème de trac que je dois vaincre à tout prix». A quelques jours de la date fatidique, Ghizlaine qui participera dans la catégorie de -47kg, essaie de tout effacer et de se concentrer surtout sur les préparations. «Vous savez, je ferai de mon mieux pour remporter une médaille aux J.O. Il faut que je sois à la hauteur des aspirations du public marocain». Après Pékin, la native de Fquih Ben Saleh entamera une nouvelle étape dans sa vie. Mariée récemment, Ghizlaine rejoindra son mari en Italie. Serait-il la fin de la carrière sportive de Toudali ? «Je ne le pense pas. C’est vrai que c’est de concilier entre ma vie familiale et le sport, mais je vais essayer de m’entraîner régulièrement et surtout de participer au maximum de tournois». D’ici là, espérons que Ghizlaine Toudali sera au rendez-vous à Pékin. Bonne chance.

interviw avec hassan ismaili derecteur technique de l'equipe ntaionale de taekwondo marocain


Hassane Ismaïli : Je suis Directeur technique et entraîneur de l'équipe nationale marocaine de Taekwondo depuis 1999, anciennement champion national de la discipline. Wafin.be: Quel état des lieux faites-vous du sport du Taekwondo au Maroc ?

Hassane Ismaïli : Le taekwondo au Maroc a atteint une étape de célébrissime au niveau mondial, nous sommes considérés comme une nation qui a son mot à dire dans le domaine. Nous avons trois athlète (sur 4) qui se sont qualifiés aux Jeux Olympiques: Abdelkader Zrouri, Mouna Beabderrassoul et Ghizlane Touzani. C'est la troisième participation depuis les jeux de Sidney que nous participons avec 3 athlètes, alors qu'il n'est permis de participer qu'avec 4 athlètes dans la discipline par le Comité Olympique International, ce qui est donc un vrai exploit pour le Maroc. Dernièrement le Maroc s'est classé premier au niveau africain, avec 28 nations participantes, et a obtenu la deuxième place au niveau du classement des Jeux Panarabes en Egypte face à 22 pays arabes. En somme, on peut répertorier le Maroc parmi les nations fortes dans la discipline du Taekwondo. Mais notre souhait et aspiration c'est d'améliorer le classement de l'équipe nationale au rang mondial, puis accéder au podium lors des Jeux Olympiques de Pékin et enfin obtenir la médaille d'or lors des Jeux Olympiques de Londres. Pour le moment, nous restons modestes, et nous ne visons que l'accès au podium, c'est-à-dire à l'une des 3 premières places.

Wafin.be: La génération des champions actuels est vouée à passer le relais un jour ou l'autre, qu'en est-il de la relève ?

Hassane Ismaïli : Certainement il y'en a, nous avons beaucoup de bons profils de champions en germe. Nous avons au moins 5 championnats et compétitions majeurs au Maroc, la Coupe de l'Ambassadeur de Corée, Championnat national, Championnat des jeunes, Championnat des juniors, des diablotins, Coupe du trône et Championnat des champions … Nous avons à peu près 30 000 athlètes qui pratiquent le Taekwondo, nous avons près de 540 clubs partout au Maroc, avec une concentration des clubs les plus performants au centre du pays (Casablanca, Rabat, Meknès …).

Wafin.be: Apparemment, les athlètes souffrent d'un manque de financement nécessaire pour le bon déroulement de leurs préparatifs …

Hassane Ismaïli : Vous savez, ce problème financier est la réalité de toutes les disciplines sportives au Maroc, à part le football et peut-être aussi l'athlétisme. En vérité, c'est sur l'athlète que se focalisent les caméras, c'est lui qui est visible, défend le titre et hisse le drapeau national, il y a l'entraîneur, le Président, le comité de la Fédération, etc. mais c'est l'athlète qui prend sur ses épaules la pénible tache de représenter la discipline nationale lors des rencontres internationales. C'est donc cet athlète qui est le dynamo ou le moteur de chaque discipline, et on manque terriblement d'une politique efficace au Maroc pour bien prendre soin de cet athlète, de le parrainer comme il faut, de manière directe et efficace. Les moyens financiers sont nécessaires pour la pérennité du sport national dans les rencontres internationales, et il devient urgent de réfléchir à en dégager suffisamment pour passer à un rang de professionnalisme digne de ce nom.

Wafin.be: Un mot de la fin …

Hassane Ismaïli : J'espère de tout cœur que les années à venir verront de meilleurs jours pour le sport au Maroc.



© Wafin.be, Interviews réalisées par l'équipe Wafin, 07 Avril 2008.

interviw avec moune ben abderrasoul


Interview de Mouna Benabderrasoul,
Championne du Maroc de taekwondo.



Mouna Benabderrassoul : J'ai 23 ans, et je suis championne du Maroc pour la 12ème fois. Mes débuts étaient en tant que pratiquante du Jimbaz, puis de natation avec les clubs d'El Fath puis de la Belle Vue de Rabat. En 1995 j'ai commencé à pratiquer le Taekwondo, le fait que mon père était dans le domaine m'a motivée encore plus pour pratiquer ce sport. Il est entraîneur de Taekwondo et a son club à Rabat, le Club El Hilal de Rabat, est d'ailleurs mon entraîneur et mon directeur technique. Je suis chanceuse car j'ai grandi dans une famille de sportifs, j'ai d'ailleurs ma sœur cadette qui est championne du Maroc junior (moins de 17 ans), alors que moi j'ai été sacrée 12 ans de suite championne du Maroc de Taekwondo. Mon premier titre a été décroché en 1997 en tant que médaillée d'or, en 1998 j'ai réitéré cet exploit, et depuis lors je n'ai pas failli à une seule édition, j'ai été sacrée chaque année championne du Maroc.

Wafin.be: Qu'en est-il des compétitions internationales ?

Mouna Benabderrassoul : En 2001 j'ai eu la médaille de bronze lors des mondiaux du Taekwondo, en Corée du Sud, en 2002 j'ai obtenu la médaille de bronze lors de la coupe du monde au Japon ; j'ai été sacrée 3 fois championne d'Afrique, 3 fois championne arabe dont la dernière aux récents Jeux Panarabes d'Egypte.

Wafin.be: Vous êtes donc qualifiée aux Jeux Olympiques de Pékin, est-ce votre première participation aux jeux olympiques ?

Mouna Benabderrassoul : Non, c'est ma deuxième participation ! La première était aux Jeux Olympiques d'Athènes, lors desquelles je n'étais pas chanceuse car j'ai été éliminée en quart de finale face à une athlète du Porto Rico, sachant que nous étions à égalité et j'ai raté le podium de peu, vue que les juges ont accordé, à égalité, le point d'or à mon adversaire.

J'espère que lors de ces jeux j'accéderais au podium !

Wafin.be: Vous vous entraînez donc au Maroc, sous la direction de votre père, qu'en est-il de vos préparatifs ?

Mouna Benabderrassoul : J'ai la chance d'avoir une bourse du Comité Olympique International, ce qui me laisse le temps nécessaire pour me consacrer à mes entraînements. Un plan de travail rigoureux, et une cadence d'entraînements rythmée et bien ficelée. Ca ne peut que donner ses fruits incha Allah.

Wafin.be: En dehors de la pratique du sport, qu'en est-il de votre parcours d'étudiante ?

Mouna Benabderrassoul : J'ai obtenu mon baccalauréat et j'ai fais des études pour l'obtention du diplôme de technicien spécialisé en informatique de gestion en 2006, après des études de 3 ans. Pour cette année, à l'occasion des Jeux Olympiques, j'ai opté pour une année sans études pour me consacrer pleinement à mes entraînements … Comme vous le savez, un athlète de haut niveau doit s'entraîner au minimum 5 à 6 heures par jour, et la cadence augmente à moins de 5 mois des jeux de Pékin.

En parallèle, j'ajoute que je suis membre du Comité Olympique National, comité de la femme et le sport dont la présidence d'honneur est assurée par la Princesse Lalla Amina, et la présidence effective par Madame la Ministre Nawal El Moutawakel. C'est un comité qui œuvre pour la propulsion de la femme marocaine au niveau national, et international, pour qu'elles soient au devant de la seine sportive (arbitres, athlètes de haut niveau, etc.)

Wafin.be: L'âge de la retraite sportive ne tardera pas à arriver un jour ou l'autre, comment vous voyez votre avenir professionnel ?

Mouna Benabderrassoul : Naturellement, ayant grandie dans une famille de sportifs, et tant que je suis en forme et dans le circuit des compétitions je vais continuer à donner un maximum à ma discipline et à mon pays, essayer de hisser de plus en plus haut le drapeau marocain. Quand la vie d'athlète arrivera à son terme, je me vois plus comme dirigeante dans le milieu sportif.

Taekwondo : Abdelkader Zrouri, le maître du tatami


Il a été classé 3e meilleur taekwondoiste lors des derniers Championnats du monde
Zrouri est devenu un visage emblématique du taekwondo national. Personne ne pourra le contester tant son palmarès est éloquent.

En effet, il compte dans son escarcelle quelque 28 médailles dont 19 en or ! Ses performances font de lui plus le grand poids lourd taekwondoiste marocain de tous le temps. Sa morphologie, son panache et son don expliquent cette virtuosité. Zrouri n'est pas seulement un grand sportif mais également un patriote fidèle. Il a préféré défendre les couleurs nationales au lieu de celles de Belgique qui l'a courtisé pendant longtemps. Sa franchise, souvent blessante, est une autre qualité (ou défaut) de ce grand gaillard qui est, malgré tout, d'un calme olympien. Hors tatami, faut-il le souligner.

L'enfant terrible d'Oujda est installé à Bruxelles depuis neuf ans et s'entraîne sous la houlette de Mustapha Akkouh, un maître qui travaille beaucoup mais parle peu. Du haut de ses 197 cm, culminant une masse musculaire de 90 kg, Zrouri vous raconte avec passion le calvaire et les embuches qu'il a transcendés avant d'arriver à la gloire. Ces difficultés ont forgé son caractère et font de lui l'homme d'acier que nous connaissons aujourd'hui. Zrouri a attiré les regards très tôt, en s'imposant en maître absolu durant les années 1996 à 1998. Il a été champion durant toute cette période et s'illustra avec éclat lors du Championnat arabe à Rabat, en 1998.

Ces performanes étaient le prélude pour une longue série en rose. Il serait fastidieux de rappeler toutes ses réalisations. Disons tout simplement que Zrouri figure parmi le top ten mondial. Et ce n'est pas un scoop. Il a été vice-champion du monde déjà en avril 2005, en Espagne quand il s'est incliné de justesse en finale face au champion local, Ruben Montsinos, vainqueur grâce au point d'or. Il aura été ainsi le premier taekwondoiste marocain à glaner une médaille d'argent dans un Championnat du monde. Il a pulvérisé le record de ses compatriotes Bachir Ouazzani et Younès Sekkat qui étaient montés sur la 3e marche du podium auparavant en Allemagne (1979) et au Canada (1999). Ce résultat mirobolant était plus ou moins attendu après la belle prestation de notre champion lors des Jeux Olympiques d'Athènes où il a obtenu la 5e place.

Et comme l'appétit vient en mangeant, en cette année 2004, Zrouri écrasera de tout son poids, tour à tour, le championnat d'Afrique en Egypte et les Jeux panarabes d'Alger.
L'année 2006 confirmera ce gigantisme. Zrouri est déclaré champion du monde lors du Championnat des clubs champions, en Arabie Saoudite, avec comme cerise sur le gâteau le titre de meilleur taekwondoiste de cette 1re édition. Il monta sur le podium lors des Championnats du monde de Pékin 2007, permettant ainsi au Maroc d'occuper le 20e rang mondial parmi les 123 nations participantes. Un mois plus tard, il se qualifia aux Jeux Olympiques prévus l'été prochain en Chine. Malheureusement, des langues se sont déliées après sa seconde place aux Jeux panarabes du Caire, au mois de novembre dernier. Or, tout le monde sait que ce trébuchement est imputable à la partialité de l'arbitrage dont ont souffert d'ailleurs d'autres internationaux marocains.

Zrouri compte confirmer à Pékin 2008. Il en est capable pour peu que les médias lui consacrent l'attention que mérite un champion de sa stature. En effet, Zrouri estime qu'il est le grand oublié parmi les champions marocains. Sa résidence en Belgique serait peut-être en partie pour quelque chose. Et c'est ce qui explique pourquoi il n'arrive pas toujours à être retenu dans les sondages des meilleurs sportifs de l'année. Malgré tout l'effort qu'il entreprend pour dissimuler sa colère, parfois il est trahi par des déclarations qui en disent long sur sa tristesse, genre «J'ai préféré le prestige de mon pays à l'argent d'autres nations qui ont sollicité mes services et qui sont toujours à mes trousses». Le Wissam qui lui a été décerné par Sa Majesté le Roi Mohammed VI n'a pas de prix pour lui et ne pourrait le troquer contre tout l'or du monde. «C'est le motif qui m'attache à mon pays même si je réside en Belgique».

Zrouri a soufflé sa 30e bougie et d'aucuns seraient tentés d'annoncer sa retraite éminente. C'est mal connaître ce champion de race qui estime que l'âge n'est d'aucun effet «si l'athlète conserve ses qualités physiques et sa motivation». Pour lui, dans les sports de combats, ce sont généralement les plus expérimentés qui dominent. Zrouri semble avoir retrouvé une seconde jeunesse. Il compte le confirmer l'été prochain, aux J.O de Pékin. Un optimisme apparemment mesuré plutôt que pour la consommation médiatique, car il est capable de tous les sacrifices: «Je vous fais une confidence, je suis resté célibataire pour la seule raison de servir la cause du TKW national». No comment.
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La nuit des ceintures d'or
La salle couverte du Stade Marocain a vécu une nuit mémorable à l'occasion d'un événement exceptionnel qui a réuni les grandes stars du pied-poing marocain. Une nuit du cri qui tue, du balayage et du tape-à-l'œil, comme il a été indiqué sur la feuille de présentation. Deux heures saisissantes de sueur, de haleine, de coups, de saut, de voltige, de roulades sous une lumière tamisée.
Un cocktail de Boxe française, Kick boxing, Taekwondo, Kung Fu, karaté, Kempo, Full contact, Muy Thaï et Savate. Une soirée toute en couleurs et en musique, sous les cameras de la télévision.

La soirée a été animée par la fameuse Alexandra Baldeh de la chaîne française Equidia aux côtés de Samir Benchekroun de la chaîne casablancaise, Arryadia. Comme le déclarera l'organisateur Khalid El Kandili, cet événement vise à mettre à l'honneur dix champions marocains et la jeune fédération de Vo Vi Nam. Les champions ont été récompensés par des trophées pour les services rendus au sport national. Il s'agit de :
- Amina Ouahib, championne du Maroc de kick boxing ;
- Sokaina Rabii : championne du Maroc de Full contact ;
- Bouchra Amzil : championne du Maroc de Muy Thaï;
- Souad Rochdi : championne du Maroc de Savate ;
- Issam Laafissi : champion du monde de Muy Thaï ;
- Ghizlane Toudali : championne d'Afrique de Taekwondo ;
- Abdelkader Zrouri : vice-champion du monde de Taekwondo :
- Hassan et Abdou Fekkak : champions du monde de karaté ;
- Med Temmar : champion d'Europe de Kempo ;
- Samir Zaaj : champion de France de Vo Vi Nam.
Cette soirée sera diffusée le 31 décembre à 21 heures par Arryadia.

L'équipement du Taekwondo WTF




L'équipement complet

Pour protéger les pratiquant de Taekwondo WTF et éviter ainsi toutes sortent de blessures, un équipement bien spécifique a été creer par la Fédération Mondial WTF . Il est est nécessaire durant les exercices avec un partenaire et durant le travail du combat libre réglementaire de porter toutes ses protections homologuer par la WTF . On y retrouve généralement le plastron protection de corps reversible rouge ou bleu avec des épaulettes qui a pour but de proteger la partie supérieure du corps, un casque qui protége surtout en cas de chute , une coquille pour la protection des parties génitale ainsi que des protège-tibias et protège avants-bras. Tout l'équipement à l'exception du casque et du plastron se porte en-dessous du dobok .

le dobok de taekwondo WTF est la tenue des taekwondoïstes, ilreprend les trois figures géométriques de base que sont le cercle, le triangle et le carré.Cela vaut pour le pantalon aussi bien que pour la veste, qui détaille également la portée symbolique du vêtement à l'image d'un triangle renversé., Ces trois symboles sont la base de l' univers (samilshingo) , ils se transforment en une unité : le Han . Les concepts numériques du Ch'onbugyong qui assignent le numéro 1 au ciel, le 2 à la terre et le 3 à l'homme sont basées sur des coutumes coréennes qui à leurs tour ont influencé la conception des habits traditionnels. En accord avec la theorie du eum et le yang , l'homme est un petit univers , le pantalon (qui est Ying ) représente la terre et la chemise (qui est Yang ) représente le ciel ; la ceinture représente l'homme.La couleur blanche symbolise l'origine de l'univers qui, selon la tradition coréenne est le Han.. C'est pour cette raison que le dobok doit être respecté et toujours maintenu propre et repassé

les segnifications des pomsée

La progression de l'adepte du taekwondo est marquée par le changement de la couleur de sa ceinture. Il porte au début une ceinture blanche unie (10e keup) à laquelle vient s'ajouter une barre jaune suite à une évaluation réussie. Le grade atteint est alors le 9e keup. Lors l'évaluation suivante, le grade 8e keup peut être atteint et s'accompagne du port d'une ceinture jaune unie. On y ajoutera par la suite une barre verte et ainsi de suite jusqu'à l'atteinte de la ceinture noire.

Chez les moins de 13 ans, un niveau additionnel (marqué par l'ajout d'une deuxième barre sur la ceinture) doit être atteint avant le passage à une autre couleur. Il n'y a pas de keup correspondant à ce niveau, il reste le même que celui avec une seule barre.

Pour les ceintures noires, le passage au grade supérieur s'accompagne par l'ajout d'une barre (le plus souvent dorée) sur la ceinture. Le nombre de barres indique le niveau de dan atteint. Le plus haut grade est la dixième dan et n'est accordée que très rarement. Un jeune qui atteint la ceinture noire avant ses 15 ans se voit accordé le grade de poom jusqu'à l'atteinte cet age. Le plus haut grade est dans ce cas le troisième poom. Après son quinzième anniversaire, les grades de poom peuvent être convertis en la dan équivalente.

Chaque couleur de ceinture a une signification particulière qui lui est associée :



Les Poomsae Taegeuk
Tae signifie "la joie" et Geuk "éternité". Ensemble il forment le mot Taegeuk qui signifie l'unité entre le YIN et le YANG. Taegeuk est aussi le principe philosophique duquel découle une perception particulière de la vie et une manière de donner un sens à l'univers. Huit concepts philosophiques majeurs sont issus du Taegeuk, chacun étant représenté par un caractère appelé trigramme. L'ensemble des huit trigrammes est appelé palgwae. Chaque trigramme est composé de trois lignes, celles pleines représentant le YANG et celles brisées le YIN. Les huit formes Taegeuk sont le reflet de chacune des huit philosophies et chaque forme est représentée par un des trigramme.

Taegeuk Il Jang 8e keup Le paradis
Ceinture Jaune
Taegeuk 1 jang est représentée par le symbole "Keon" qui symbolise le paradis et la lumière. Le "Keon" est aussi utilisé pour représenter le début de la création de l'univers. Le Taegeuk 1 jang constitue pour sa part le début de l'entraînement en Taekwondo. Cette forme est caractérisée par sa facilité d'exécution, puisqu'elle est composée principalement de mouvements de base.
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Taeguk Ee Jang 7e keup Le lac
Ceinture Jaune I et Jaune II
Taegeuk 2 jang est représentée par le symbole "Tae" qui signifie la force intérieure et la douceur externe. "Tae" est aussi le lac, d'où surgissent des profondeurs des trésors et mystères. Les mouvements de cette forme devraient être exécutés en considérant que chacun a des limites mais qu'il est malgré tout possible de les dépasser.
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Taeguk Sam Jang 6e keup Le feu
Ceinture Verte
Taegeuk 3 jang est représentée par le symbole "Ra" qui signifie chaud et radieux. "Ra" est aussi associé au feu . Les mouvements de cette forme devraient donc être exécutés de façon rythmée avec des explosions d'énergie, tel une flamme.
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Taeguk Sa Jang 5e keup Le tonnerre
Ceinture Verte I et Verte II
Taegeuk 4 jang est représentée par le symbole "Jin", le tonnerre. On y associe aussi puissance et dignité. Cette forme devrait donc être exécutée avec une grande puissance mais aussi en laissant transparaître le calme immuable de celui qui contrôle sa peur de l'orage.
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Taeguk Oh Jang 4e keup Le vent
Ceinture Bleue
Taegeuk 5 jang est représentée par le symbole "Seon" qui représente le vent, force douce qui peut malgré tout devenir une furieuse puissance destructrice. Tel le vent qui change souvent de direction et d'intensité, cette forme en est une de contraste, ses mouvements doux entrecoupés d'action plus énergiques.
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Taeguk Yook Jang 3e keup L'eau
Ceinture Bleue I et Bleue II
Taegeuk 6 jang est représentée par le symbole "Gam" qui représente l'eau. les mouvements de cette forme devraient être effectués comme l'eau, tantôt calme comme un lac ou agitée comme une rivière.
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Taeguk Chil Jang 2e keup La montagne
Ceinture Rouge
Taegeuk 7 jang est représentée par le symbole "Gan", la montagne. Comme la montagne immuable, cette forme devrait être effectuée avec le sentiment que tout ses mouvements sont majestueux.
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Taeguk Pal Jang 1er keup La terre
Ceinture Rouge I et Rouge II
Taegeuk 8 jang est représentée par le symbole "Gon", La terre. Cette forme est la dernière avant le passage à la ceinture noire, c'est aussi une révision des concepts fondamentaux appris dans les formes précédentes. C'est la fondation pour l'apprentissage des formes avancées.
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Les Poomsae avancés
Les Poomsaes supérieurs sont associés à des légendes ou des faits historiques propres à la nation coréenne.

Poomsae Koryo
Koryo est le nom d'un ancienne dynastie coréenne. Les gens de la période Koryo ont vaincu les agresseurs mongols. Leur ardeur se retrouve dans les mouvements du poomsae Koryo. Chaque mouvement de cette forme représente la force et l'énergie nécessaire pour contrôler les mongols.
Poomsae Keumgang
Keumgang signifie "trop fort pour être brisé". Les mouvements du Poomsae Keumgang sont aussi jolis que le Keumgang-san (une montagne coréenne) et aussi forts que le Keumgang-seok (diamant).
Poomsae Taebaek
Taebaek est l'ancien nom du mont Paekdu où le légendaire Tangun a fondé la première nation de la péninsule coréenne il y a 4,300 ans . Le mot taebaek signifie légèreté. Chaque mouvement de ce poomsae doit non seulement être exact et rapide mais aussi effectué avec détermination et fermeté.
Poomsae Pyongwon
Pyongwon signifie plaine vaste. La plaine est une source de soutenance pour la vie et donne un sentiment de grandeur puisque elle s'étends à l'infini. Cette forme est l'application de l'abondance, de la grâce et de l'étendue sans fin de la plaine.
Poomsae Sipjin
Sipjin veut dire décimal. Ce Poomsae représente l'ordre du système décimal. Il veut aussi démontrer la stabilité et la croissance systématique.
Poomsae Jitae
Selon la croyance orientale, tous les êtres vivants viennent et retournent à la terre, jitae. Cette forme symbolise le mouvement qui permet à la terre de posséder ces caractéristiques.
Poomsae chunkwon
Chunkown signifie le ciel. depuis les temps anciens, les orientaux ont toujours vénéré le ciel comme le souverain de l'univers et de l'humanité. Ce ciel infiniment vaste peut devenir un monde profond et mystérieux dans l'imagination de l'homme. Le Poomsae Chunkwon est composé de mouvements qui sont remplis de piété et de vitalité.
Poomsae hansoo
Le Poomsae hansoo est dérivé de l'eau d'ou il tire son nom et exige l'adaptabilité et la fluidité manifestés par cet élément.
Poomsae ilyeo
Dans le bouddhisme, l'état de culture spirituel est appelé l'unité, Ilyeo, par lequel le corps et l'esprit, je et toi, esprit et substance sont réunis. Le taekwondo idéal se situe dans cette état de Ilyeo. Le but ultime poursuivi par le taekwondo est en effet une discipline dans laquelle nous concentrons notre attention sur chaque mouvement, en faisant abstraction de toute pensée.

Tourver votre prof et votre style

Bonjour,
Je me décide à poster un avis sur le karaté après lecture des différents avis et aussi par connaissance du tae kwon do.

Inutile de retracer l'historique ou l'entrainement, les autres avis en fournissent déjà assez. En fait, comme dans tous sports et arts martiaux, l'important n'est pas tant le contenu que la manière de l'aborder et celui qui vous l'enseigne.
Ayant 10 ans de krt derrière et plusieurs clubs différents, l'essentiel est de trouver le prof qui vous aménera sa pédagogie et sa vision dans le krt.
Prenons un cas, on peut faire un entrainement classique : echauffement, kihon, kata puis combat avec un prof directif ou "laxiste". Dans ce cas, vous n'y verrez pas forcèment l'interet.
Dans un second cas, qui est mon approche, je commence par de l'echauffement très rapide avec du combat compétition pour tout le monde puis kihon (technique en ligne) ludique, travail à deux et enfin kata. Le tout en expliquant, de la blanche à la noire,du plus jeune ou plus vieux, du compétiteur au "guerrier", le sens de chaque exercice.

De cette manière, à mon humble avis, les adhérents sont
concernés, le tout dans une ambiance conviviale mais martiale.
Un peu la main de fer dans un gant de velours.
Le petit souci au krt, et les chiffres le montrent : 2/3 des licenciés ont -17 ans, c'est l'aspect répétitif qui peut limiter la motivation des gens. A cote, le tae kwon do bcp est plus ludique avec les combats, les frappes dans les pao alors que techniquement, il est plus restreint. Tout ça pour dire que le krt ne peut être jugé sur un seul cours mais sur plusieurs avec des profs différents, là la vision sera + juste.

Pour terminer un dernier point quant au compétition. En débutant le krt, je n'étais pas spécialement attiré par cela. Maintenant, j'adore pourtant j'ai + de 30 ans, comme quelques compétiteurs sur le circuit. Preuve que ce n'est pas uniquement reservé au plus jeune même s'ils sont + aptes.
Tout le monde pense dan et pas compétition. Maintenant et je ne demande qu'à voir ceux qui me contredisent, mettez un 1er dan champion de france (y'en a sur le circuit) et un 4 e dan quelconque, c'est à dire pas attiré par la compétition en situation et vous serez surpris.
Pour info, un dan peut se passer sans notion de compétition et uniquement sur la beauté, efficacité (soi-disante ?) donc niveau réaliste, on peut repasser ... A l'inverse, un compétiteur est confronté à des techniques lachées au corps et controlées à la tête qui vont très vite, donc ce fameux coup d'oeil et votre expérience sert le jour ou vous en avez besoin même si vous n'êtes pas reconnu 12 dan ...
Enfin, s'il est vrai qu'on n'est pas résistant au choc, il y a quand bcp de compétiteurs de krt qui sont partis avec succès aux boxes et disent bien que ce krt donne un formidable avantage technique.
Voilà, voilà, je pense avoir complété l'essentiel des avis et j'espere vous avoir convaincu ...

enfin, n'oubliez pas la ceinture quelque soit sa couleur, son rôle est toujours le même : tenir le pantalon !!!

Ce sport est une merveille

Je pratique le Tea Kwon Do depuis peu et pourtant je me sent déjà totalement inspiré dans l'esprit de ce sport impliquant.Vous apprendrez le controle de soi, de son esprit et de son physique.Mais aussi, grace à ce sport vous saurez vous défendre et repliquer à une attaque.Bien sur, ce n'est pas pour cela qu'il faut pratiquer le Tae Kwon Do.On vous proposera dès le début de faire de la compétition, sachant que tout le monde est bienvenue dans les clubs de Tae Kwon Do.Alors que vous soyez petit, grand, maigre ou moins maigre(pas trop quand meme!), vous trouverez un intéret à pratiquer ce sport discipline olympique.

Plus un style de vie qu'un sport

Je commencerai par pousser un coup de gueule : LE TAE KWON DO EST UN ART MARTIAL, PAS UN SPORT DE COMBAT.
En effet, la difference est fondamentale. Un sport de combat, c'est du sport, c'est a dire un exercice physique uniquement, et du combat, c'est-a-dire de la baston non stop. C'est la boxe, le kick boxing, la boxe thailandaise, etc. Les arts martiaux, ce sont avant tout des arts. L'art de maitriser son corps. Par exemple, le TKD (TaeKwonDo) est un art coreen, dont la traduction veut dire la voie des pieds et des mains. Et s'il est enseigne correctement, vous ferez de l'exercice physique, travaillerez la technique (vous pouvez faire 15 and de TKD sans jamais taper sur quelqu'un, et il y a notamment des competitions purement techniques c'est-a-dire ou l'on juge votre maitrise de l'art sans vous faire combattre), et eventuellement ferez un peu de combat, le tout en respectant un protocole ancestral tres strict et tres venerable, insistant sur le respect, l'entraide et l'obeissance.

Cet art est interessant d'abord parce qu'il est physiquement complet. J'ai fait du tennis pendant 12 ans, et j'ai fini par avoir un bras droit beaucoup plus fort que le gauche, et une souplesse de piquet de greve. Avec le TKD, vous travaillerez lors des echauffements le buste et les bras (pompes, abdos), le souffle (courses), les jambes (flexions) et la souplesse (etirements). Cela vise a eviter les blessures, mais egalement vous prepare a l'art qui utilise chaque partie de votre corps. C'est un art qui, contrairement au karate, repose essentiellement sur les coups de pied. Sautes ou non, vous apprendrez a les donner de face, de cote, de dos, en rotation, etc. cela travaillera donc egalement votre equilibre. Les coups de poing existent, mais la preference va aux pieds, qui permettent de maintenir l'adversaire a distance et egalement de frapper plus fort.
Personellement, je m'y suis mis a 25 ans, et tout espoir de realiser de superbes coups de pieds sautes s'est vite evapore. Un il me manque la souplesse, et deux il me manque egalement la confiance en moi. Par contre, j'ai vite appris a maitriser pas mal de coups de pieds, et l'apprentissage se fait rapidement, meme si la bonne maitrise prend des annees.

Comme toujours, tout dependra de votre prof. Le mien a toujours insiste sur l'aspect art martial, et c'est tant mieux pour moi. Cela m'a permis de travailler sur la technique, et donc sur le controle de mon corps, de mes gestes, de ma respiration, de mon equilibre, tout en restant en excellente forme (vous sortirez toujours en sueur d'un cours, rassurez-vous). Cela allait exactement dans le sens de ce que je cherche: un equilibre de vie.
Maintenant, si vous poussez sur la partie sport, qui malheureusement tend a predominer maintenant que le TKD est devenu olympique, vous beneficierez de toutes les protections adequates pour vous sentir en securite et prendre peu de risques tout en vous defoulant: casque, plastron, protege-tibias, et regles tres strictes.

Il ne vous reste qu'a trouver un prof, et c'est la que ca se corse. Le TKD reste encore assez peu implante en France, et si vous en trouvez un, allez voir une seance avant de vous inscrire. Lorsque vous aurez trouve le bon prof, je vous promets beaucoup de plaisir.

le TKD pour tous les goûts e tous les âges

Avantages: diversité, défoulement, pas trop destructeur
Inconvénients: combat sport trop irréaliste (mais ça va changer)

Recommandation pour les acheteurs potentiels? oui

Avis complet
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Par rapport à l'expérience de certains, lue sur ce site, je pense que j'ai eu la chance de tomber sur un vrai Maître (M. Pil Won Park, qui enseigne à Caen), qui domine tous les aspects de son art .
Avec ce type de maître, grand expert dans divers arts martiaux, dont 7ième dan de TKD, tu abordes le TKD au sens très large "d'arts martiaux coréens", en intégrant la self-défense / Hapkido, le combat souple, le nunchaku .... Bref, c'est vraiment martial, même si les purs amateurs de "combat sport" peuvent également prendre leur pied, lors des cours spéciaux combats du samedi. Moi, ayant commencé le TKD à 45 ans, il y a deux ans (après quelques années de karaté FFKAMA et France Shotokan) , c'est plus l'aspect martial, la diversité, le côté aérien des techniques, et l'entretien physique qui m'ont séduit.
Par rapport au Karaté (en tout cas dans les 4 clubs que j’ai fréquentés autour de Caen), sur tous ces points, il n'y a d'ailleurs pas photo ; surtout ce qui est de l'entretien musculaire et articulaire. Je revenais souvent avec des problèmes articulaires après les entraînements « traditionnels » du karaté car on y adopte des postures trop basses (et par ailleurs inefficaces), on y multiplie les mêmes enchaînements de façon excessive (surtout chez France Shotokan), et on n’utilise pas assez les cibles …si bien que l’énergie des coups part dans ses propres articulations.
Contrairement au TKD, où on privilégie les entraînements sur cibles ou face à un adversaire, les étirements, les positions plus hautes et naturelles, etc. Depuis que je fais du TKD, je n'ai presque plus de douleurs articulaires ou sciatiques, j'ai perdu 6 Kg, et je suis super bien dans ma peau et dans ma tête.
Pour l’aspect combats sports (qui ne sont pas ma tasse de thé, comme on l’aura compris), je pense aussi que la façon de faire au TKD est « décalée » par rapport au karaté, à la boxe Thai, etc., et trop éloignée de ce que pourrait être un combat réel; mais tout le monde s’en est –enfin- rendu compte après les derniers JO, puisque j’ai compris que les règles du combat sport allaient être complètement revues afin de faire une part plus belle à l’engagement, à la technicité des coups de pied, et à l’emploi des coups de poing . Bref, ça devrait devenir plus intéressant .
NE CHERCHEZ PLUS: LE TAE KWON DO C'EST BON POUR VOUS ! PROBLEME : PAS ENCORE SUFFISAMMENT DE CLUBS EN FRANCE .

Le petit sport qui monte : le TAEKWO

Avantages: Spectaculaire, physique, mental, technique, défoulant .
Inconvénients: Peut être un peu trop (défoulant) et mauvaise couverture médiatique

Recommandation pour les acheteurs potentiels? oui

Avis complet
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Le Taekwondo est un des nouveaux sports aux jeux olympiques, mais c'est aussi un sport qui monte en France.

>>> LE TAEKWONDO, LE SPORT COREEN EN PLEIN EXPENSION

LE TAEKWONDO LITERALEMENT
Le Taekwondo, litéralement (et en première approche) se traduit par "la voie du pied et du poing" en coréen.

C'est à dire : tae = le pied ; kwon = le poing ; do = la voie, l'apprentissage.
Do est une notion plus abstraite. En europe on dit d'ailleurs "Le Do", dans l'idée de l'esprit et du mental. C'est une des similitudes entre le japonais et le coréen. On retrouve ce "Do" partout (Judo, Aïkido, Kendo au japon et Hapkido et Taekwondo en Corée)
On le prononce Té Kwön Do


L'HISTORIQUE DU TAEKWONDO
Le Taekwondo, tel que nous le connaissons, est un art martial récent (une cinquantaine d'années) mais il constitue la synthèse de plusieurs arts martiaux dont certains sont très anciens en Corée (sous les dynasties Baekjae, Silla et surtout Koguryo). Ces arts martiaux étaient notamment le Subak et le Taekyon. L'histoire de la Corée est l'histoire d'une lutte constante pour exister face à deux puissants voisins, la Chine et le Japon. Le Taekwondo est intimement lié à cette histoire.

Avec l'apparition des armes à feu, les arts martiaux ont connu un déclin de leur importance militaire. Ils ont continué cependant à être pratiqués et enseignés dans les monastères boudhistes.
Pendant la très dure occupation japonaise (1910 à 1945), les arts martiaux coréens sont interdits. Les Japonais introduisent leurs propres arts martiaux, le Karaté et le Judo. Après la guerre, dans la nouvelle République de Corée (1945), la volonté des dirigeants est de remplacer les pratiques martiales d'origine chinoise et japonaise et de reconstruire l'identité nationale coréenne autour d'un art martial totalement coréen, héritier du Subak et du Taekyon. L'unification n'est pas facile mais le Taekwondo est créé en 1965.

La fin des années 60 voit l'expansion mondiale du Taekwondo. Il arrive en France avec maître Lee Kwan Young en 1969 et ne cesse de se développer depuis.


LE TAEKWONDO EN COREE
Le Taekwondo en Corée est LE sport. Il est enseigné dans les écoles, lycées et universités. De nombreux centres se sont spécialisés dans cette discipline. C'est un peu comme le football en France. Pour vous donner une idée, 70% des ceinture noires de taekwondo sont en Corée et 90% des grands maîtres (Saebonmin), c'est à dire des pratiquants dont le grade avoisine le 6 è dan ou plus et enseignant sont en Corée.
Ce sont également les Coréens qui domminent toutes les compétitions, même si quelques autres nations commencent à faire parler d'elles.


LE TAEKWONDO EN FRANCE
La France, au niveau du taekwondo, à fait tilt après la victoire de Pascal Gentil au JO. Plus de 20 000 nouveaux inscripts cette année !
Le Taekwondo compte environ 80 000 licenciés à ce jour.
Pour preuve de ce essor : la fédération de taekwondo est désormais indépendante ; elle s'est séparée de la FFKAMA (Fédération de Karaté)en 1991


Pour ce qui est des résultats, la France est la deuxième nation européenne et la sixième mondiale, elle obtient régulièrement des bons résultats et des médailles aux compétitions internationales (deux champions du monde, un médaillé de bronze au J.O, plusieurs champions d'Europe et des vice-champions mondiaux et européens).
Comme quoi, on n'a pas à se plaindre ;o)

LE TAEKWONDO DANS LE MONDE
La WTF (World Taekwondo Federation) est la fédération de Taekwondo qui gère l'évolution du taekwondo à travers le monde.
Plus de 2 millions de pratiquants licenciés sur le globe, c'est un assez bon chiffre pour ce sport assez récent, malgrès tout.

LES TECHNIQUES DE TAEKWONDO

Les combats de Taekwondo reposent à 70% sur les coups de pied.
Je vais vous donner une liste des techniques les plus utilisées :
Ap tchgui : Coup de pied de face
Bandal Tchagui : Semi circulaire
Dollyeo Tchagui : Circulaire
Yeaop Tchagui : Latéral

En gros, (très gros) c'est ça. On décline ces 4 techniques en coup de pieds sautés, retournés etc etc

LA TENUE DE TAEKWONDO

La tenue de taekwondo se repère de loin : C'est une vraie armure.
Il y a les protège tibias et avant pied, les protège avant bras, la coquille, le casque et le plastron.
Le plastron fait partit de l'image de marque du taekwondo.
Vous savez ! Le gros truc avec une pastille rouge ou bleue dessus ;o) !!
Mais ne vous y méprenez pas, cette tenue ne nous empêche pas de nous mouvoir ni de sentir les coups (hélas;o) )

MON TAEKWONDO ;o)

J'ai débuté le Taekwondo au début de l'année scolaire 2001.
Depuis je suis 3 entrainements de 2h30 chaque semaine. C'est très passionnant comme sport. De plus, on observe de réels progrets, au niveau de la soupplesse, surtout. Mais aussi au niveau de l'agressivité. Ce sport calme vraiment. C'est peut être étrange à entendre mais c'est ce que je ressent.
De nombreux stages m'ont permis de rencontrer Me Rémi Mollet, 6è dan qui m'a permit de comprendre la véritable façon de voir les techniques de taekwondo : La force explosive.
Mais j'ai également rencontré le triple champion de France Junior. De plus, j'ai pu dialoguer avec de nombreux champions sur certains sites internet.

Récement, lors d'un stage, j'ai pu suivre l'enseignement de Me Park Hae Man (10ème Dan, le grade le plus élevé), le créateur des Poom-se.
Toutes ces rencontres sont vraiment enrichissantes.

Donc, reprenons, 4 mois après avoir commençé le Taekwondo je passait ma première ceinture. Je passait alors de ceinture blanche à ceinture jaune-verte.
Laissez moi vous expliquer les grades :

10è keup => ceinture blanche
9è keup => ceinture jaune-blanche
8è keup => ceinture jaune
7è keup => ceinture jaune-vert
6è keup => ceinture vert
5è keup => ceinture vert-bleu
4è keup => ceinture bleu
3è keup => ceinture bleu-rouge
2è keup => ceinture rouge
1è keup => ceinture rouge-noir
1è Dan => (et suppérieur) ceinture noire

Donc c'était un très bon résultat, très encourageant. Plus je pratique maintenant, plus j'ai envie de pratiquer. C'est réelement un sport très bien, et très jeune.
J'ai également participé à quelques compétitions. J'ai fini 1st et 2nd (héhé), il faut le préciser !!!!

En bref, je vous conseille tous de pratiquer du Taekwondo, sport plein de rapport humains, de satisfaction et de coup dans la tête.


MISE A JOUR DU 25 JUIN 2003 :

Cette semaine, je suis passé ceinture rouge ! C'est la fête ! Pour vous donner une idée, c'est juste avant la ceinture noire.

MISE A JOUR DU 19 JUIN 2004 :
Bientôt les JO d'Athènes, l'équipe de France de Taekwondo sera là bas ! A suivre ...


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Ps : Pour quelques info sur le Tkd de combat, lisez donc l'article de TKDman : le meilleur sport de combat ???
Ps(2) : Lisez donc mon avis sur le K-1 et pourquoi pas, mes autres avis ^^

Un très bon art martial / KO autorisés

Avantages: Un très bon art martial / KO autorisés ^ ^
Inconvénients: Trop axé sur les coups de pieds

Recommandation pour les acheteurs potentiels? oui

Avis complet
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Le Tae Kwon Do, comparé trop souvent avec le Karaté, est un art martial qui s'il lui ressemble beaucoup, diffère de celui-çi sur de nombreux points.
-- Le Tae Kwon Do, c'est quoi? --

Tout d'abord le nom des techniques : Le TKD est un art martial Koréen, tandis que le Karaté est Japonnais. Ensuite les combats : Alors qu'au Karaté on combat "sans rien", en devant plus ou moins controler ses coups selon les catégories (je ne m'y connais pas trop), au TKD on est équipé d'un plastron et d'un casque (sans oublier la coquille pour les messieurs, très important la coquille ^^). Il est alors possible de frapper aussi fort que l'on veut son adversaire, et même de le mettre KO (c'est même conseillé ^^). Seulement, il faut respecter la règle de frapper au dessus de la ceinture, et pas de coups de poings au visage. Après, on est libre de s'enchainer de coups de pieds où l'on veut!
Car la particularité du TKD est d'axer les combats sur les coups de pieds : les coups de poings servent ici qu'à se dégarer en cas de corps à corps, et les arbitres ont tendance à ne pas y comptabiliser les points en compétitions (je le sais, ayant été moi-même juge de points). Il est primordial d'avoir un bon jeu de jambe et de la détente : L'interêt est de pouvoir frapper l'adversaire à la tête, voir de le mettre ko!
Un coup de pied au plastron = 1 point
Un coup de pied dans le casque / visage = 2 points.
C'est aussi simple que ça.
Mais le TKD, c'est aussi des enchainements de coups de pieds, des coups de pieds retournés, des coups de pieds sautés... Bref si vous êtes allérgique à la boxe c'est fait pour vous messieurs, et mesdames (le TKD compte de plus en plus de pratiquantES ^^)! Il faut donc être très rapide, et endurant.
C'est un sport assez simple aux débuts, lorsqu'on est ceinture blanche, jaune.... Les pompsés (katas du TKD) sont très simples et nous mettent dans le bain.
Par contre, comme tous les sports de combat, il demande un fort investissement si vous voulez progresser, surtout à partir de la ceinture rouge (avant la noire). Comptez au moins 2-3 entrainements par semaine si vous voulez la decrocher; les juges au passage de grade étant particulièrement sévères à partir de celle-çi.
-- Exemple d'un cours d'entraînement --

=> Cours technique : Ce cours nous entraîne à faire les coups de pieds, de poings et des blocage de manières technique. Le professeur décompose chacun des mouvements et ils faut les faire en faisant des allers-retours dans la salle plusieurs fois. La position des pieds, de mains, du corps est très importante et le prof n'hésite pas à remettre tous les élève dans la bonne position pour chaque coups. C'est assez éprouvant, mais ca nous permet de s'assouplir pour les coups de pieds par exemple.
Ensuite il y a des techniques d'attaque-défense : On se met par binômes, un élève attaque l'autre avec un simple coup de poing et cet autre doit se défendre en inventant une parade puis un enchainement de coups de poings/pieds. Le prof guide bien sur les débutant, mais il faut savoir être de plus en plus imaginatif au fur et à mesure que l'on progresse en ceinture (ce n'était vraiment pas mon exercice préféré -_- )
Enfin, les pompsés (dsl pour l'orthographe) : Je suppose que tout le monde sait ce qu'est un "kata", ben là c'est pareil. Le tae kwon do en possède 8 pour les ceintures blanches à noire, et après la noire je ne sais plus combien...
=> Cours combat : Dévellope l'aspect compétition. Ici, le prof ne nous demande pas d'effectuer les coups avec une précision absolue comme en cours technique, mais il faut savoir en faire le plus possible sans faillir. Ce cours dévellope évidemment l'endurance. On commence l'entrainement avec une série de coups de pieds en aller retours, puis 2 coups de pieds, voir 3 puis 4 d'affilé en fonction du niveau. C'est un exercice aussi très éprouvant.
Ensuite on se met part binôme, et un élève attaque l'autre au plastron par un ou plusieurs coups de pieds prédéfinis, tandis que l'autre soit doit encaisser, soit doit esquiver (ça dépend) et contre-attaquer.
Viennent ensuitent les COMBATS. On termine le cours par plusieurs combats contre les différents élèves du club. Gare aux nombres impairs! Le prof n'hésite pas à allier 2 élèves de niveau intérmédiaire contre un des élèves les plus gradés. j'en ai encore de très bons souvenirs, ayant été le plus gradé du club vers la fin.
Car j'ai aretté le TKD a cause des études, j'en était arrivé à un niveau où je devais trop m'investir et ca m'a un peu rebutté, mais je compte m'y remettre une fois les études terminées. Mais tout est question de motivation, on peut très bien allier les études à ce sport et en faire 4 fois par semaine.

-- Conclusion --
Si vous cherchez un art martial et que vous hésitez encore, allez voir un cours de TKD, voir participez-y, les profs en général laissent les visiteurs s'intégrer à quelques cours pour se faire une idée.
Si vous pratiquez le TKD et que vous avez vus d'énormes oublis ou abérations, n'hésitez pas à en faire part dans les commentaires. Ca fait 1an que j'ai aretté et mon article est loin d'être parfait.

Bref, que le TKD soit avec vous! ^^

jeudi 23 octobre 2008

mercredi 22 octobre 2008


mardi 21 octobre 2008

le taekwondo au maroc

Le Taekwondo est un sport international très populaire au Maroc , qui a connu une grande évolution dans tous le pays surtout dans les dernières années .
Le Taekwondo, sport de " fair play" avant d'être une philosophie, a convaincu les sportifs et ces spectateurs en même temps. C'est un art qui produit des artistes .
"Sur un tapis de Taekwondo , vous vous présentez à votre `adversaire' ami non pas comme un guerrier qui cherche à se venger , à attaquer"
Les Marocains grâce à leur sportivité ont pu évolué la technique du Taekwondo et ses maîtres deviennent une référence de la grande discipline et ont montré dans plusieurs reprises leur grande compétence et leurs participations à l'échelle national et internationales en est témoin.

samedi 18 octobre 2008

Le Poomsé

Les poomsés sont des combats codifiés, mais sont obligatoire dans la pratique du Taekwondo. Le Poomsé est un enchaînement de coups de poing,coup de pieds et blocages réalisés dans un ordre très précis face à un ou plusieurs adversaires imaginaires venant de différentes directions.L'exécution du poomsé exige rapidité et précision dans les mouvementset déplacements . Chaque Poomsé a son propre caractère et sa propresignification. Le poomsé débute et se termine par la position CHARYOTSOGUI suivi du KYONGYE. Il s'annonce à voix haute. Il se déroulesuivant un diagramme différent selon sa complexité . Le point de départdoit être également celui du retour après la prestation. Il faut vivre son Poomsé,faire sentir une réelle impression de combat dans l'exécution etl'efficacité des différents mouvements. Le Poomsé s'exécute de manière très correct , Dobok propre et ceinture correctement nouée.

Quelques critères pour réussir son Poomsé
1*Démarrer et terminer sur le même point et toujours en position préparation (Joumbi sogui)
2*Préparer les techniques en orientant le regard dans la bonne direction .
3* Contrôler sa respiration
4*Alterner contraction et relâchement
5*Approfondir chaque forme avant d'apprendre la suivante.
6*Augmenter son efficacité en pratiquant régulièrement les différentes facettes
Voici le tableau des 8 premiers poomsés avant la ceinture noire.

POOMSE
SIGNIFICATION

1
IL-JANG
LE CIEL

2
YI-JANG
LE LAC

3
SAM-jANG
LE FEU

4
SAH-JANG
LE TONNERRE

5
OH-JANG
LE VENT

6
YOUK-JANG
L'EAU

7
TCHIL-JANG
LA MONTAGNE

8
PAL-JANG
LA TERRE
Il sont souvent représentés en compétitions. Ils servent aussi à l'ascension du pratiquant l'hors des passages de Grade(ceinture).Les grades reconnues par la fédération française comportent 6 ceintures : Blanche , Jaune , Verte ,Bleue ,Rouge et Noire. Il existe 17 poomsés, mais la connaissance parfaite des 8 premiers Poomsés donnent l'accès au passage de la ceinture noire à partir de 16 ans . L'hors du passage de la ceinture noire , les poomsés deviennent éliminatoires. Les 9 autre Poomsés supérieurs pour les pratiquants ceintures noires sont: Koryo,Keumgang,Taebaek,Pyongweon,Sipjin,Jitae,Tcheongweon,Hansoo, Ilyeo.

Les Combats au Taekwondo

Art martial traditionnel, le taekwondo a désormais trouvé sa place en tant que sport dans la compétition internationale. Mais bien plus que d'un simple sport, il s'agit d'une discipline en relation directe avec l'esprit coréen. Les mouvements du taekwondo placent l'entraînement mental au-dessus de l'habileté. De surcroît, c'est un art de défense et non d'attaque. Après avoir été introduit aux Jeux olympiques de Séoul comme sport d'exhibition en 1988, il est devenu sport officiel depuis les Jeux olympiques de Sydney, confirmant ainsi qu'il s'agit bel et bien d'une discipline appréciée et pratiquée dans le monde entier.
Généralement en 2 ou 3 rounds de 2 à 3 mN, chacun entrecoupé de 30 à 60 secondes de repos. Les combattants sont séparés par catégories d'âge et de poids. Pour le enfants dont l'âge est inférieur à 12 ans, les touches sont interdites et seul l'aspect technique et esthétique du geste est pris en compte. A partir de 12 ans , les combattants sont équipés de protections obligatoires : Casques , plastron , protège tibia . Voir rubrique "La tenue".

La victoire s'obtient aux points,conférés par certaines touches,ou par K.o.Les attaques sont portés au dessus de la ceinture avec les jambes , autorisés au visage à partir de 16 ans, et sont portées au plastron avec les poings .Les protections,saisies et balayages sont interdits en compétition.

Les blocages de base:

Aré Maki. Blocage bas.
Mon tong Maki. Blocage Moyen.
Eulgoul Maki. Blocage haut.

Les principaux coups de pieds

Ap Tchagui. Coup pied de face.
Yop Tchagui. Coup de pied de côté
Dol lyeu Tchagui. Coup de pied circulaire.
Twit Tchagui. Coup de pied retourné sans regarder
Bandal Tchagui. Coup de pied semi circulaire, très utilisé en compétition.
Nelyo Tchagui. Coup de pied retombant "Marteau"

C'est quoi le Taekwondo ?

Le Taekwondo c'est pour tous !!!
De 1988 à 1994, il est passé de simple discipline associée à sport olympique aux jeux de Sydney en 2000.
Le TAEKWONDO peut être pratiqué dès l'âge de 5 ans. Il permet d'acquérir une grande souplesse articulaire ainsi qu'une meilleure maîtrise de la gestuelle, d'autant que 75% des coups sont portés avec les pieds.Il sollicite les qualités de concentration, d'attention, d'application et de persévérance comme la plupart des arts martiaux. De plus, l'enseignement du TAEKWONDO chez l'enfant se fonde sur la prise de conscience et l'acceptation des émotions. On lui apprend à les connaître, à les comprendre (peur, joie, colère, tristesse...) et surtout, à les accepter. Notre équilibre psychique et physique en dépend.Le TAEKWONDO aide l'enfant à tous les stades de sa croissance. Les règles et les valeurs qu'il doit appliquer dans le DOJANG (salle d'entraînement) sont un concentré de celles que l'on retrouve dans notre société (respect, amitié, solidarité, ambition...). L'enseignement du TAEKWONDO est malléable selon les attentes et les aptitudes des pratiquants. Il tient compte des différences de chacun et il donne la possibilité de mieux se connaître et de mieux appréhender les différentes étapes de son existence.

"A la recherche d'un équilibre physique et moral : Le TAEGEUG"
L'adolescence est une période que l'on qualifie régulièrement de difficile car elle est la transition de l'âge enfant à l'âge adulte. Les liens avec les parents sont brisés et l'adolescent est alors en quête de sa propre identité.
Que ce soit seul ou avec des amis, il cherche un équilibre que le cercle familial ne lui apporte plus. Ce sont bien souvent les activités extrascolaires qui le satisfont et le TAEKWONDO réunit les atouts d'un sport individuel que l'on pratique en équipe, avec des partenaires.
Il respecte l'identité de chacun et offre la possibilité de travailler dans la convivialité du DOJANG (salle d'entraînement).
Travail technique avec les Poumsés (enchaînement de techniques), physique et moral : toutes les conditions sont réunies pour que l'adolescent se sente bien dans son corps et dans sa tête. La souplesse, la vitesse et la force qu'il acquiert l'aide à atteindre l'équilibre qu'il cherche : le TAEGEUG en Coréen.
Il peut choisir entre une pratique de loisir ou une pratique compétitive, ou les deux à la fois. Tout dépend ici de ses besoins et de ses objectifs.

"Le TAEKWONDO me permet simplement de me prouver que je peux dominer ma nature et me surpasser quand il le faut"
"...des miracles en TAEKWONDO, il n'y en a pas ! Il faut tous les jours se remettre en cause"
"Un art martial au service du bien être et de l'esthétisme"
Le côté self défense est souvent mis en avant lorsqu'il s'agit des femmes. Rien de tel que quelques prises maîtrisées et bien placées pour déstabiliser et contrer un agresseur éventuel. Mais qu'est ce qui différencie tel art martial d'un autre?30 % des pratiquants sont des pratiquantes !Savoir se défendre c'est bien, mais le Taekwondo apporte un plus philosophique.Le TAEKWONDO a cette caractéristique qu'il est un sport récent (né juste après le seconde guerre mondiale) en total accord avec les besoins et exigences de notre société moderne. Bien loin du code du Bushido japonais (respect de l'élève au Maître, soumission à des règles strictes), le mouvement coréen est basé sur la recherche de la beauté, de l'harmonie et de l'épanouissement. Le TAEKWONDO est la matérialisation de ce mouvement car il en applique ses principes.On comprend alors mieux pourquoi le pourcentage de pratiquants augmente plus vite chez les femmes que chez les hommes (+ 20% contre + 4%).
"Un esprit sain dans un corps sain, c'est ce qu'apporte le TAEKWONDO au bout de quelques années de pratique"

Le Taekwondo et son histoire

Le taekwondo (taegweondo) selon la romanisation révisée du coréen, est un art martial externe d'origine sud-coréenne. Il peut se traduire par La voie du pied et du poing (tae), frapper du pied (kwon), frapper du poing (do). Il a pour but de développer et de perfectionner, par une discipline rigoureuse, toutes les facultés spirituelles et physiques de l'homme. Il se définit comme étant un art martial du sage. Le pratiquant de taekwondo est appelé un taekwondoiiste ou Taekwon-doin

Ses origines historiques


Comme beaucoup d'arts martiaux, le taekwondo s'appuie sur une tradition trés ancienne, et existait bien avant le Moyen age en Corée, à travers de nombreuses écoles, sous le nom de Subak, Subakhi, Subyok, Taekkyeon, Bikaksul, Subyokta et Kweonbeop. Le passé du taekwondo est décelable à travers l'histoire orale et les objets issus de l'époque des trois premiers royaumes de Corée (Koguryeo), (Paekje) et (Silla);ainsi, la découverte en 1935 par des archéologues japonais de deux tombes royales (sur les plafonds desquels sont représentés des techniques et des positions de combat) atteste sans doute l'existence d'arts martiaux originels dans le royaume de Koguryeo.
Le passé historique du taekwondo est principalement retracé par les peintures murales des tombes royales de l'époque Koguryeo (royaume fondé en 37 av. J.-C. par Kojumong, plus connu sous le nom de roi Dong Myeong Sung, et qui perdura jusquíen 668). Les fresques de Muyang Chong et de Don Su-myo représentent des scénes d'entraînement, et celles de Samsil Chong montrent un homme dans une pose basique d'art martial. La datation historique de ces fresques oscille entre l'an 3 et lían 427 de notre ère. Une tribu qui avait fui de Koguryeo, Paekje, s'installa aux abords du bassin de la rivière Han. Le chef, Onjo-wang, unifia toutes les tribus existantes et forma l'ancien royaume de Paekje en 18 av. J.-C. Comme dans les autres royaumes, les arts martiaux jouaient un rôle significatif dans la défense du pays. Ainsi naquit le susa (comparable au Hwarangdo de Silla).Cette Èpoque, un autre prédécesseur du taekwondo, le subyokta, était pratiqué dans les villages du royaume sous la forme d'événement populaire, le gagnant des compétitions pouvant parfois devenir chef de village ou militaire. Ce fut néanmoins dans le plus petit des trois royaumes, Silla, que fleurirent les arts martiaux qui lui permirent de lutter avec plus ou moins de succés autant contre les attaques des royaumes voisins que contre celle des îles japonaises.
Le royaume de Silla fut fondé par Park Hyuk Kusae en 37 av. J.-C. et perdura jusquíen 935 de notre ère. Bien qu'en plus d'être le plus petit des trois royaumes, Silla fut une société dite "primitive", celui-ci influença directement la naissance du taekwondo. Au départ désorganisé, ce royaume devint sous l'impulsion de son fondateur le plus puissant des trois royaumes, notamment grâce au développement d'une armée unie et disciplinée (dont les valeurs ne sont pas sans rappeler celles des chevaliers des chansons de geste du Moyen âge en Occident). Le Hwarangdo crée par le 24e roi de Silla était d'abord une organisation militaire d'élite constituée par des soldats ayant fait leurs preuves durant la bataille. Ces jeunes recrues, appelés Hwarang (jeunes nobles, " chevalier à la fleur "), pratiquaient une nouvelle forme d'art martial codifié, parallèlement aux autres matiéres institutionnelles. Leur influence ne fut probablement pas sans conséquence sur l'histoire militaire du royaume qui put tant maintenir ses ennemis à l'écart qu'unifier la Corée en 688 av. J.-C. Notons qu'à cette Èpoque, les arts martiaux traditionnels coréens prirent une ampleur particulière dans les institutions.
En 935, alors que tombe le royaume de Silla, se met en place la dynastie Koryeo, fondée en 918 par Wang Keon. Dans les mémoires de Koryeo, un art martial proche du taekwondo fut d'abord appelé subakhi. Populaire auprès du peuple de Koryeo, il est probable que, de même qu'auparavant dans les autres royaumes, les rois aimaient assister aux compétitions de subakhi et récompenser les gagnants. Il est de notoriété que líuniversité nationale de Koryeo et la plus grande institution éducative sur la pensée confucéenne de l'époque, "Kukjakam", enseignaient systématiquement le subakhi jusqu'au plus haut niveau. En outre, la dynastie connut un essor commercial qui permit les échanges culturels, dont le subakhi. Inversement, le royaume subit les influences d'arts martiaux étrangers.
De la création à la scission
Le taekwondo est officiellement né le 11 avril 1955, aprés un long travail de développement et d'unification des différentes écoles d'arts martiaux coréennes. C'est donc à la fois le fruit d'une longue tradition martiale et le fruit du travail d'un homme, le général Choi Hong-hi, qui présida la réunion de 1955. Ce dernier commence en effet sa pratique du taekyon, un trés ancien art martial coréen basé sur des techniques de jambes trés complétes pendant sa jeunesse.Nous sommes dans l'entre deux guerres, et la Corée est encore sous la domination japonaise. Lorsque le jeune Choi part faire ses études au Japon, il rentre en contact avec le karaté de maître Funakoshi, sous la direction duquel il commence à pratiquer. De retour en Corée, il poursuit son travail sur le développement d'un nouvel art martial, combinaison du karaté et d'anciens arts martiaux coréens. Mais la Seconde Guerre mondiale éclate, et il est enrôlé de force dans l'armée japonaise. A la libération, son travail sur l'art martial continue. Mais la Corée est de nouveau plongée dans la tourmente du conflit idéologique entre Nord et Sud. Choi Hong Hi s'engage dans le toute jeune armée Sud-coréenne, qu'il contribue à fonder (il fait partie des "Pères fondateurs de l'armée coréenne"). Il commence alors à enseigner son art à ses troupes. Son but est de donner à une Corée meurtrie par l'occupation japonaise et la guerre un art martial national, mais aussi de fonder sur la base des derniers progrés scientifiques une pratique d'autodéfense rationnelle. C'est cet aspect scientifique qui donne sa spécificité première au taekwondo, puisque chaque mouvement est étudié en fonction des principes scientifiques dans le but d'obtenir le maximum de puissance.
Aprés la création officielle du taekwondo, le 11 avril 1955, des équipes de démonstration furent constituées. Composées des meilleurs représentants de cet art martial nouveau, elles avaient pour objet díeffectuer des tournées dans le monde entier afin de faire connaître le taekwondo.
En mars 1959, une première tournée fit découvrir à Taïwan et au Sud Viêt Nam ce nouvel art martial.
En 1961-62, le taekwondo était pratiqué par les militaires coréens autant que par la population civile de ce pays, mais aussi par les forces armées américaines stationnées en Corée.
Ces mêmes années, le taekwondo fut introduit à l'académie militaire de West Point (USA), l'une des plus fameuses du monde.
Nommé ambassadeur en Malaisie, le général Choi introduisit le taekwondo dans ce pays, après avoir effectué une démonstration dans un stade à la demande du premier ministre Malais.
En 1963, l'Association malaise de taekwondo fut créée.
En juin de la même année, une démonstration eut lieu dans le bâtiment des Nations unies, à New York, et le taekwondo fut choisi pour l'entraînement des militaires du Sud Viêt Nam. Toujours en 1963, les associations nationales de Singapour et de Brunei furent créées.
En 1965, le général Choi prit sa retraite avec le grade de Général deux étoiles, et fut chargé par le gouvernement de Corée du Sud de diriger une tournée en Allemagne de l’Ouest, Italie, Turquie, Émirats arabes unis, Malaisie et Singapour.
Les noms des membres de l’équipe de démonstration d’alors sont depuis rentrés dans la légende : Han Cha Kyo (VIe dan à l’époque), Kim Jun Kun (Ve dan), Kwon Jai Hwa (Ve dan) et Park Jong Soo (Ve dan).
Il est inutile de souligner que le taekwondo européen ne serait rien sans ces hommes qui ont voué leur vie tout entière à cet art martial.
Le taekwondo fut alors reconnu comme l’art martial national de la Corée.
Ce fut l’occasion de faire connaître le taekwondo dans ces pays, ainsi que d’établir les associations nationales qui, le 22 mars 1966 se réunirent pour former la Fédération internationale de taekwondo, l’ITF.
Les pays fondateurs de l’ITF sont donc la Corée, le Viêt Nam, la Malaisie, Singapour, l’Allemagne de l’Ouest, les États-Unis, la Turquie, l’Italie et les Émirats arabes unis.
Le siège de l’ITF est alors à Séoul.
En 1968, le Général Choi visita la France à l’occasion du symposium sur le sport militaire.
Les représentants de 32 pays furent les témoins d’une démonstration historique.
La même année, la Grande-Bretagne forma une association nationale de taekwondo, et le général se rendit en Espagne, au Canada, aux Pays-Bas, en Belgique et en Inde.
En 1969, le général effectua une tournée dans 29 pays afin de rencontrer les instructeurs des ces différents pays et effectuer les prises de vues qui illustrent les Encyclopédies.L’année 1970 fut à l’image de 1969. Le général voyagea dans le monde entier pour faire découvrir le taekwondo et conduire des séminaires pour former des instructeurs ou perfectionner la technique de ceux-ci.
1973, une année charnière
En 1972, le Général Choi introduisit le taekwondo en Bolivie, République dominicaine, Haïti et Guatemala. Mais confronté à une situation politique particulièrement difficile dans son pays, il fut contraint à l’exil : en effet, le gouvernement sud-coréen avait désapprouvé une initiative du général Choi de faire une démonstration de taekwondo en Corée du Nord, où il s'était rendu en 1966. Le développement du taekwondo en Corée du Nord est dû notamment à Yoon Byung-in.
Afin de ne pas perdre le taekwondo, et avec l’accord des pays membres de l’ITF, le général Choi déplaça le siège de l’ITF à Toronto, au Canada, d’où il espérait pouvoir diffuser plus aisément le taekwondo dans les pays de l’Est.
Le gouvernement de Corée du Sud, qui ne voulait pas, lui non plus, perdre le taekwondo, qui était devenu un extraordinaire outil de propagande pour le pays, créa la WTF (World Taekwondo Federation (Fédération Mondiale de Taekwondo) en 1973.
Après un remaniement total des techniques, ce nouvel art martial, totalement différent du taekwondo créé par le général Choi, commença à se répandre dans de nombreux pays.
Bénéficiant de l’appui du gouvernement, cet art martial put se développer très rapidement, surtout dans les pays de l’Ouest.
Dès lors, les deux taekwondos cohabitent plus ou moins pacifiquement. Le maintien d'un seul nom pour désigner ces deux disciplines est à la base de nombreuses confusions, ces deux arts martiaux étant très différents dans les faits. Si le taekwondo du général Choi a poursuivi son évolution scientifique, celui de la WTF a pris une tout autre direction, celle de l'olympisme. C’est ainsi qu’il fut reconnu sport olympique il y a quelques années.
Précisons ici que cet art martial est encore fortement majoritaire en France, où l’ITF ne se développe de nouveau que depuis une dizaine d’années